/fdata%2F4375623%2Favatar-blog-1224179731-tmpphp0hX5Cg.jpg){kind=avatar}
Pour voir les étapes précédentes, cliquez sur ce lien (tout en appuyant sur "ctrl") : 6) le soubassement de A à Z
Et ça monte, et ça monte, avec la très aimable participation du ptit frère (par l'âge mais pas par la taille) Johan.
Lundi 7 mai 2012, nous coulons les linteaux, et je pose les derniers U de chainage par dessus. André joue les artistes dans le godet. Merci André pour ton aide.
Samedi 12 mai 2012, nous coulons les chainages, et il n'y a plus qu'à attendre que tout cela sèche.
Pendant ce temps, pas une seconde à perdre, je commence à m'occuper de la charpente. Il faudra un peu de délai pour obtenir le bois, donc on se retrouve dans un petit mois sur cet article.
Me revoici sur cet article presque un an après. Beaucoup de méditation sur la charpente, pour en arriver à ..... une modification complète des plans. Nous décidons de passer à une toiture plate végétalisée.
Mise à part une demande de modification de permis de construire, et des plans, pas de grosse transformation du côté de la maçonnerie.
Je dois simplement couler 3 poteaux en béton supplémentaires, sur lesquels viendra reposer la poutre principale en lamellé collé.
En mars 2013, je réalise le ferraillage et les coffrages des piliers. Puis je coule tout ceci en croisant les doigts pour que les coffrages tiennent, car il y a quelques bars de pression la dedans.
Un pilier de 30x30 cm sur entre les 2 portes du garage, un second sur le mur extérieur opposé, et au milieu, un poteau de 30x175. Le bâtiment formant un L, je voulais placer la poutre en lamellé collé au milieu de chaque pièce, donc cet énorme pilier portera la poutre du garage sur son côté gauche, et la poutre de l'atelier sur son côté gauche, d'ou son importante largeur.
Le 17 mai 2013, je reçois ma poutre en lamellé-collé. Une poutre de 13 mètres de long par 40 cm de haut par 14 cm d'épaisseur. Je coupe cette poutre en 2 morceaux. le premier de 5m80 reposera sur le petit pilier de l'atelier et sur la droite du gros pilier central. Le second morceau de 6m50 reposera sur le petit pilier du garage et sur la gauche du pilier central.
Pour découper la poutre "proprement" je m'y suis pris de cette façon.
J'ai tracé les traits de coupe sur le 3 faces visibles de la poutre. J'ai ensuite collé un scotch armé sur ces traits de coupe. Le long de ces traits (et scotch), je fixe des tasseaux qui me serviront de guide, et procède à la coupe à la tronçonneuse. Le scotch évite l'éclatement du bois suite au passage de la chaine de tronçonneuse.
Sur la photo de gauche, la coupe de la partie ou j'ai placé le scotch. Coupe très propre et parfaite après un petit ponçage.
Sur la photo de droit, la chute de la poutre, sur laquelle je n'ai pas mis de scotch avant la coupe. Les arêtes ont éclaté au passage de la tronçonneuse.
L'étape suivante : j'attends la livraison des madriers qui me permettront de continuer l'ossature du toit plat.
Le 04 juin 2013, le jour vient de se lever et les madriers sont arrivés. OUF. J'ai profité de la grue du camion pour mettre en place les deux poutres en lamellé collé.
Et les choses sérieuses ont enfin pu commencer.
J'ai commencé par splitter des solives de 40x220 à plat sur les murs en agglo. A chaque coin, j'ai réalisé des piliers en planche de 27x220, fixés sur les solives à plat.
Ensuite, j'ai placé les solives de 120x223 contre les lamellé-collé (fixées par des sabots) et l'autre extrémité est posée sur les solives de 40x223. Plus tard, après avoir réglé l'écartement, je les fixerai par des équerres.
Pour réaliser les acrotères (remontées de mur de 1 mètre) qui protègeront la végétalisation des vents violents), j'ai lardé des planches de 27x223 sur les solives de 40x223. j'avais au préalable, réalisé des feuillures à mi bois pour y loger ces planches verticales. Et pour assurer le contreventement, j'ai ajouté des équerres à chacune. Sur la partie supérieure, j'ai de nouveau fixé des solives de 40x223, sur lesquelles ont également été réalisées des feuillures à égales distances de celles du bas. Après y avoir emboité chaque extrémité supérieure des planches verticales, je les ai vissées en bout, et de nouveau une équerre à chacune..
Après l'ossature des acrotères, place au plancher. En OSB3 de 22mm, j'ai collé les plaques rainurées bouvetées entre elles. Le tout est vissé sur les poutres. Par dessus le plancher, j'ai posé un écran sous-toiture, qui protégera le sol d'une éventuelle infiltration.
Après tout ces ingrédients, place à la touche finale.
J'ai installé une bache dite "EPDM". C'est un matériau ressemblant à une chambre à air, d'une épaisseur de 1,04mm, et ayant une élasticité de 300%. Cette bâche résiste aux U.V., et est également anti-feu.
La bâche est posée sur le plancher, mais je l'ai collée sur la partie verticale et sur le dessus des acrotères avec une colle "contact" spécial EPDM. Les plis des coins sont réalisés de telle façon que les découpes ne sont faites que sur la partie supérieure des acrotères, Les risques de fuites en sont donc amoindris.
J'ai réalisé les joints avec un silicone spécial, ayant les mêmes propriétés que la bâche (très élastique et résistant aux U.V.).
Il a fallu ensuite se pencher sur l'écoulement des eaux pluviales. Christian m'a confectionné ces évacuations en inox. J'ai fais un trou à chaque coin de la toiture, permettant de recevoir ces "trop plein" (j'ai volontairement demandé à réhausser les grilles d'écoulement de 3 cm, afin que les plantes aient toujours une réserve d'eau), que j'ai vissé sur le plancher. Ensuite, prélevée dans une chute de la bâche, j'ai collé cette "rustine" par dessus la platine de fixation, ce qui perfectionne l'étanchéïté.
Au niveau inférieur, dans le garage et l'atelier, des tuyaux PVC de diamètre 100 récupèrent les "trop plein" aux quatre coins du bätiment, et sortent à travers les murs pour rejeter les eaux pluviales dans les regards.
De retour à l'extérieur. Il s'agit maintenant de protéger les murs.
J'ai étalé un écran pare pluie contre les murs en agglo, mais aussi sur l'ossature bois des acrotères. Pour maintenir cet écran, j'ai fixé des tasseaux de 20x40, sur les montants verticaux de la partie ossature bois, et contre les murs en agglo, j'ai fixé ces tasseaux tout les 60 cm à l'aide de chevilles à frapper. Les parties bleues sont les portes de garage, et les rectangles sans tasseaux, ce sont les fenêtres. Je terminerai les ouvertures ultérieurement. Pour la suite du revêtement des murs agglo, je verrai ca l'an prochain, et pour la partie acrotère, c'est ce qui suit...
Après avoir trouvé un lot de planches brutes en douglas, j'ai commencé par les raboter. Au programme, près de 70 planches d'un peu plus de 5m chacune. Nous avons choisi une pose horizontale, et "en tuile". C'est à dire que la planche du dessus chevauche de 2 cm, celle du dessous. Pour éviter une trop forte inclinaison de chaque planche, j'ai désépaissi de 4mm le bas de chaque planche. J'ai donc passé les planches à la toupie. Et pour en terminer avec les usinages, j'ai réalisé une feuillure à chaque extrémité afin de pouvoir les abouter grâce à une fausse languette. Après l'usinage, j'ai passé deux couches de lasure. Je n'y tenais pas vraiment, dans un premier temps, puisque le douglas est de classe 3, face à l'humidité, mais le fait que le bois soit scié en planches, il est beaucoup moins résistant dans le temps qu'un bois brut.
Et voilà la pose des premières lames. Relativement difficile de tenir la planche de 5m et la clouer en même temps, avec seulement 2 mains. Mais avec un peu d'outillage supplémentaire, c'est quand même faisable. J'ai commencé par vouloir "soigner" les coins. Puis m'apercevant de la difficulté, j'ai changé d'avis, mais je le montrerai plus bas.
